Un artisanat
Les outils et la manière des cordonniers n’ont pas réellement changé, depuis l’ancienne Égypte jusqu’à la révolution industrielle. L’artisan battait le cuir pour le rendre plus malléable, utilisait un couteau courbe pour le découper, et enfin le perçait avec un poinçon pour en coudre plus facilement les différentes parties. Afin d’obtenir la forme de la chaussure, il assemblait les pièces autour d’un modèle en bois.
Une production en série
L’invention de la machine à coudre par Elias Howe (1819-1867) fournit un commencement de mécanisation dans la fabrication des chaussures. Mais c’est vers le milieu du XIXe siècle que l’Américain Lyman Reed Blake, imagina une machine capable de coudre directement la semelle au chaussant.
Le fabricant Gordon McKay, exploita le brevet et ce fut le début de la production en série.
Des techniques modernes
Les techniques les plus modernes sont maintenant employées dans les ateliers. Certaines machines permettent de coudre entièrement une chaussure en moins de neuf secondes.
Enfin, avec l’essor de l’industrie des matières plastiques, on a mis au point un nouveau produit synthétique, le Corfam, qui peut maintenant remplacer le cuir dans la confection des chaussures.
Largement utilisé aux États-Unis, le Corfam est peu à peu adopté dans les autres pays.
En ce qui concerne les chaussures en cuir, les procédés de fabrication varient surtout par la manière dont on assemble la semelle au chaussant.